Ecritures de Sidi-bel-Abbès
Francis Rodriguez :
Le catéchisme, page 1/4
Le catéchisme, page 1/4
Pour faire la communion solennelle nous devions suivre le catéchisme pendant trois années, j’allais à l’école Voltaire, j’étais rattaché au centre ville pour parfaire mon éducation religieuse. Avec mon camarade Jean-Pierre Garcia, nous voilà donc inscrits pour assister deux fois par semaine entre 11 heures et 11heures 30 aux séances de catéchisme sans oublier la présence à la messe du dimanche 9 heures avec l’appel à la fin.
La première année nous allions à l’école Fénelon, deux sœurs se relayaient pour nous apprendre les fondements de notre religion . L’institution Fénelon était un beau bâtiment , quelquefois nous allions dans les classes, les pupitres à l’ancienne étaient bien tenus, en soulevant la planche d’écriture nous pouvions voir les affaires des élèves convenablement rangées, il ne fallait pas se faire prendre par la sœur car nous n’avions pas le droit d’ouvrir le pupitre .
La première année nous allions à l’école Fénelon, deux sœurs se relayaient pour nous apprendre les fondements de notre religion . L’institution Fénelon était un beau bâtiment , quelquefois nous allions dans les classes, les pupitres à l’ancienne étaient bien tenus, en soulevant la planche d’écriture nous pouvions voir les affaires des élèves convenablement rangées, il ne fallait pas se faire prendre par la sœur car nous n’avions pas le droit d’ouvrir le pupitre .
Une des deux religieuses était très gentille avec nous, la seconde plus sévère, nous punissait quelquefois pour des bavardages. Ainsi je fus enfermé dans la pièce qui devait servir de salle de bains, les baignoires étaient séparées par un grand rideau en plastique opaque, il me vint l’idée de vouloir le tirer, la tringle se décrocha et tomba dans un grand fracas !!! J’eus droit à une sévère réprimande. Les cours avaient lieu dans un charmant jardin intérieur avec de beaux arbres et des massifs de fleurs, je me souviens qu’un oranger donnait de magnifiques fruits , dans un coin se trouvait une réplique de la grotte de Lourdes. Le cérémonial et le silence qui régnaient à l’intérieur de l’établissement me pesaient un peu, cela contrastait avec le brouhaha qui s’élevait de la cour de récréation de l’école Voltaire . Tournez la page